Previous Next

Dans un retournement de situation inattendu, c’est finalement le milieu de terrain espagnol Rodri qui décroche le Ballon d’Or 2024. Alors que Vinicius Jr., star du Real Madrid, était pressenti comme le favori indiscutable, le sacre de Rodri confirme l’importance du football collectif. Membre central de Manchester City et pilier de l'équipe nationale espagnole, Rodri incarne une vision plus équilibrée et collective du jeu.

Pourtant, les choix des journalistes n’ont pas manqué de susciter des débats. Chaque année, les votes sont souvent critiqués, et cette édition n’a pas fait exception : des classements jugés incohérents ont fait surface, laissant les observateurs perplexes. Les réactions sont vives. Certains crient au « vol » pour Vinicius, tandis que d’autres saluent la légitimité du sacre de Rodri.

Trois principaux obstacles semblent avoir barré la route de Vinicius. D’abord, la dispersion des votes entre plusieurs joueurs madrilènes, comme l’a expliqué Vincent Garcia, patron de France Football : « C’était serré. Vinicius a sûrement pâti de la présence de Bellingham et de Carvajal dans le top 5. » Ce partage a affaibli les chances de chacun, notamment celles de Vinicius face à Rodri.

Deuxièmement, sa performance mitigée en Copa América n’a pas convaincu. Attendu comme leader, il n’a pas su porter l’équipe brésilienne. Enfin, le critère du fair-play semble l’avoir desservi : connu pour ses altercations avec les arbitres et certains gestes perçus comme provocateurs, Vinicius a peut-être perdu des points auprès de certains jurés.

Malgré tout, le joueur reste confiant et déterminé à répondre à ses détracteurs : « J’en ferai 10 fois plus si nécessaire. Ils ne sont pas prêts ! »